à la veillée...

Springfield, 1994...

La lumière se faisait rare sur cette petite route de campagne, le voile de la nuit noire n'était percé que de peu d'étoiles et la lune semblait se terrer quelque part, ailleurs, loin, très loin de l'endroit où l'horreur allait se dérouler... Une jeune femme, au volant de sa mustang se hâtait de rentrer à la ville tandis que l'hostile chemin était absolument désert. A la radio, on diffuse un avertissement qu'elle n'écoute pas à propos d'un maniaque armé d'une hache en liberté. Où elle allait, et d'où elle venait, nul ne le saura jamais. Soudain, au détour d'un village apparaît un deuxième automobiliste derrière elle. Lui aussi est seul, et après le troisième croisement, ses doutes se confirment, elle le sait, en est sûre, il la suit. Prise de panique elle accélère, il en fait de même, lui fait des appels de phares, la klaxonne. Et elle de continuer de plus belle alors qu'il sort la tête de sa portière pour lui lancer des paroles qu'elle n'entend pas, couvertes par le bruit des moteurs, le bruit de son coeur. Enfin elle le sème, mais ne s'illusionne pas, il la rattrapera vite. L'homme arrive à un pré où il croit avoir perdu la trace de cette jeune femme, et quand il s'arrête pour descendre et scruter l'obscur horizon, l'aveuglante lueur de phares le surprend à sa gauche juste avant que la voiture qui en est source ne le broie contre la sienne. Un crissement de pneus déchire l'absolu néant, comme le parechoc de la mustang en fait de même pour l'abdomen de cet automobiliste. Depuis le siège en cuir, la conductrice scrute son suiveur, elle regarde sa main à moitié sectionnée, devine sa jambe partie en un angle improbable, et commence à sentir l'odeur du sang, de la chair broyée et maculée de sable qui émane lentement de cet amas de tripes éparpillées, de biles deversées et d'os défoncés. Sur ces lèvres, d'où s'échappe régulièrement un flot de sang noir et visqueux en un magma étrange, elle ne lit pas les dernières paroles, arrachées au prix de douleurs innommables. Cet homme, dont il ne reste à présent qu'un seul hémisphère reconaissable ne lui voulait pas de mal, juste avertir cette femme du maniaque à la hache assis derrière elle.

Comment je connais cette histoire ? c'est parce que le maniaque à la hache, c'était moi

Excellente nouvelle, hormis quelques fautes d'orthographe qui restent coincées sur mon fin palet délicat etc...
Bravo

Heu, des fautes d'orthographes moi ? bon, mettons...Cependant, par palet, tu veux parler de l'objet de passe du hockey ou alors de ton palais, organe sensoriel du goût ? parce que la délicatesse en hockey, heu...

Je n'ai pas de mérite, je l'ai entendue ce matin dans les Simpsons !! arf arf ! (hummm...mon 69ème message...)

sympathique! vive les histoires au coin du feu!

j'ai ouvert ce sujet pour que vous y participiez, tout le monde a son quota d'histoires du noir...ça s'apelle la communication et le partage du patrimoine personnel !!!! ^^

Voila voila, j'ai des envies de faire partager ma peine avec vous alors lisez plutot.


Lors d'un week-end entre potes, P-A (moi alias moi), se retrouva à devoir masteriser un ptit JdR pour Alucard ( alias Strobinou), Janemba (alias Friezzo) et Kögah (alias Renji). Nous voici donc dans le monde très connu de Troy dans lequel un mage humain armé d'une faux, et deux trolls dont un chamane tous trois aussi débiles les uns que les autres se voient partager un petit bout de chemin ensemble. Leur misson : sauver une jolie jeune femme vue dans un rêve, et retenue dans un ancien temple dédié aux plaisirs, disons, charnels et plus.
Je vais faire court alors je vais seulement relater les faits les plus comiques bien que désesperants.

Nos trois amis se retrouvent donc dans une salle totalement vide à l'exception d'une statue representant une femme avec trois têtes et une enigme gravée permettant normalement d'ouvrir une porte secrète afin d'avancer plus aisément dans le temple. Mais faisant fi de tout bon sens, Kögah tente de tapoter la tête de la statue qui explose sous le choc (pas tres doux un troll ). c'est alors qu'une trappe s'ouvre dans le plafond à une hauteur de 3m50 ouvrant sur un tunnel vertical sans échelle pour y accéder mais des barreaux dans le trou lui-meme. ce fut seulement au bout d'une heure d'intense tentatives d'escalade qu'Alucard parvient a monter à l'étage du dessus, bien qu'entre temps, divers essais se soldèrent par plusieurs chutes, rechutes, demi-réussites ou encore quarts de réussites.
Plus tard, Alucard trouva quelques fioles et gourdes dont le contenu lui était inconnu, mais ceci sera important pour la suite. Pour l'instant, nos "héros" se retrouvent dans une nouvelle salle mais cette fois totalement vide. Manque de chance, comme ils le decouvrirent à leur insu, elle était truffée de fosses a pieux dans lesquelles il firent longuement connaissance avec le bois. Notre mage faillit mourrir d'ailleurs, mais une intervention divine apparut au bon moment avant qu'il ne se retrouve crucifié.
Une heure et demi après, ils avaient reussi à dénicher les quatres orbes necessaires à l'ouverture d'un pentacle. Pour cela Kögah fallit se noyer, se faire empaler sur des stalagtites, mourrir brulé ou encore decoupé par une plante carnivore et compagnie de ses compagnons.

Voilà, mais la suite est bien comique, après avoir traversé le pentacle, ils se retrouvèrent dans une grande salle circulaire en ruine ou les accueuillirent des dizaines de morts vivants et un joli petit necrotroll. La bataille commenca et les trolls firent des ravages dans les rangs ennemis pendant qu'Alucard se fesait tataner méchamant par les amazombes (amazones mortes-vivantes). Submergé par le nombre, notre bon mage décida de tenter le tout pour le tout et avala les trois fioles trouvées precedement augmentant ses points de vie, mais leur contenu était également puissament aphrodisiaque. En avalant ensuite le liquide de la gourde, Alucard tomba follement amoureux de Kögah. C'est donc sous l'effet des differentes potions qu'il se precipita vers son compagnon pour lui sauter dessus. Pris d'un exès de compassion, Janemba endormit Alucard grâce à une recette magique, qui par la suite se fit defoncer la machoire et mutiler la main droite tout en ronflant. Après plusieurs minutes, les trolls finirent d'éclaircir les rangs ennemis par un excès de chance aux dés, a faire pâlir Tymora.
Ils sauvèrent ensuite l'esprit de la belle dame en brisant un sceptre trouvé sur une fontaine. Mais attention il leur fallut un bon moment avant de decouvrir qu'il fallait le detruire, et c'est par un quart d'heure environ de sous-entendus qu'il le firent, et se rerouvèrent dehors avec une bonne quantité d'or.



Voili voilou, les aventures de nos trois boulets ne sont pas terminés, mais je vous conterai la suite un peu mieux un prochaine fois, car là le niveau de narration est relativement pitoyable je le reconnais.

(=> à bientôt pour de nouvelles aventures de Grandebaffe, Samagace et Fripon)

Je vous signale que c'était un forum pour les histoires d'horreur, mais bon...

c'etait precisé nulle part...

c'est vrai, j'aimerai raconter le deuxième épisode des trois héros, mais mes compétences de narrations sont encore moins bonnes que celles de Bruenor, alors je laisse cette histoire entre les doigts poilus du nain

Evää a écrit:

j'ai ouvert ce sujet pour que vous y participiez, tout le monde a son quota d'histoires du noir...ça s'apelle la communication et le partage du patrimoine personnel !!!! ^^

tiens donc ! vraiment ?

désolé...
Pour parler de doigts poilus, je crois que tu es mas placé trollinet mais smais je crois que je me chargerai de la narration pour etre sur que tu n'omette rien d'important

quelle prolixité !!!! après tant d'absence ça fait plaisir cher confrère !

PS: j'était UN shaman


quant à l'histoire noire, un autre jour peut-être, j'en ai de bien bonne à inventer

J'ignorais que ça s'accordait...
Une bonne histoire noire : KIRIKOU

Nous étions quatre, quatre autour d’une table pourtant banale, quatre âme destinées à se déchirer entre elles dans un jeu pour l’élixir de longue vie. La lutte pour cette élixir allait être sans pitié même pour les quatre qui pourtant il y avait quelques heures seulement se comportaient comme les meilleurs amis du monde. Le combat allait être sans merci et je devais bien sûr choisir entre eux et moi. Dotés de pouvoir surnaturels, ceux qui me menaçaient et moi-même n’hésiterions pas une seconde à vaincre dans ce tournoi, ainsi nous nous étions condamnés à s’entre-déchirer entre nous.
En décidant de ne laisser à aucune autre personne le pouvoir de l’effet de surprise, j’ai alors décidé de me jeter sur mon voisin de droite, ne lui laissant aucun répit ni le temps de se protéger. Je lui lançai alors deux de mes sort les plus puissant, les plus maléfiques et les plus sournois que j’avais en réserve. Certes il aurait pu me contrecarrer mais il était déjà sous l’emprise de la pleine puissance de mes sorts et je le dominais ainsi et permettais à d’autre, ainsi qu’à moi, de pouvoir drainer son énergie vitale si il commettait la moindre faute.
C’est alors que ce dernier me dit: « Nous vous emmerdons très profondément saperlipopette. ».
Si vous voulez comprendre cette histoire, jouez à élixir. C’est un jeu de carte très marrant, surtout à plusieurs et en groupe mixte.
. Quant à moi, à part une déclaration d'amour trés émouvante, je m'en suis bien tiré à ce jeu-là .

Vous ferez comment dans vos lettres de motivation pour les études et les jobs si, même à 16 ans vous pouvez pas faire de phrases correctes ?

j'avoue que là, ca crain
mais cette partit fut relativement comique et comme vous vous en doutiez, c'est encore et toujours une voctoire pour Super Canard, qui les massacras vilainement!!!

Evää baisse les bras...

Mais faut pas mon ptit ange, tu verras, ils sont pas si irrecuperables que ca en fait...